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Président : Thierry PONTAC
 
 

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Association Afrique Humanitaire

Catégories : Solidarité internationale, Enfance et éducation

Présentation :
L'AAH de THOUARS

Notre vision:

Nous désirons un monde de solidarité qui permettra de donner l'espoir à ceux qui en ont le plus besoin.
Nous voulons travailler dans la confiance mutuelle et redonner le sourire au plus grand nombre.

Notre Identité :

Parce que nous ne pouvons pas rester à regarder la souffrance des autres sans réagir, nous avons choisi « d'agir » concrètement pour eux et avec eux.
Nous allons apporter grâce à vous, de l'argent, des moyens médicamenteux et d'enseignement pour agir directement pour eux.
Nous donnons ainsi un coup de pouce qui malheureusement trop souvent, manque pour mener à bien une aide essentiel vis-à-vis des familles les plus démunies de l'Afrique de l'Ouest

Nos Valeurs :

Les 6 valeurs fondamentales:

1. Accepter
Nous voulons accepter les autres pour ce qu'ils sont. Offrir un espoir où les choses puissent changer en investissant pour le bien des plus pauvres.

2. Solidarité
Nous voulons que la solidarité soit portée par des actes concrets. Plus largement, nous voulons par une démarche humaniste participer à la renaissance de l'espoir et du sourire des autres.

3. Respect
Nous voulons reconnaître et respecter la vie privée d'autrui et honorer son potentiel. Écouter et laisser de l'espace pour ses attentes et ses besoins en respectant les différences culturelles.

4. Intégrité
« Faire ce que l'on dit ». Etre cohérent entre langage et action.

5. Efficacité
Nous voulons agir et penser en gardant la finalité en tête. Nous recherchons le chemin le plus court et le plus simple pour atteindre nos buts. Efficacité pour un meilleur travail sur le terrain.

6. Liberté
Nous voulons relever le défi de la différence, la reconnaître, la partager et s'en enrichir.

 
  Projets à la une
Abandon de nouveau-nés à Bobo-Dioulasso
Abandon de nouveau-nés à Bobo-Dioulasso : Motivations et manifestations d’un phénomène

Bobo-Dioulasso est malheureusement en passe de devenir la capitale des enfants abandonnés. Il ne se passe plus de mois sans que les services de l’Action sociale ne soient alertés pour sauver des bébés retrouvés dans un caniveau, une fosse septique, un tas d’immondices, ou, au pire des cas, dans un WC. Les statistiques officielles parlent en moyenne de 1 à 2 cas d’abandon de nourrissons par mois. Entre janvier 2011 et février 2012, ce sont 27 bébés qui ont été délaissés par leurs génitrices et récupérés par les services de l’Action sociale. Le mal est donc très profond et il traduit un dysfonctionnement de l’appareil social conduisant du même coup à la barre des tribunaux, des centaines de jeunes filles, auteurs de ces actes inhumains. Que faire.

Notre enquête au cœur d’un phénomène à la dent dure...

Des dizaines, voire par centaines, les filles qui se sont débarrassées de leur bébé pour des raisons liées à la fuite de responsabilité du co-géniteur. La jeune fille-mère se trouvant seule à supporter une grossesse, vit dans la peur de devoir affronter toute seule la prise en charge quotidienne d’un enfant dont le père a démissionné, ou, au pire des cas, est porté disparu. Dans l’immédiat, elle ne pense même pas aux conséquences éventuelles de son acte. De plus, certaines d’entre elles sont mues par le souci de reconquérir une liberté perdue avec la naissance du bébé. Dans la plupart des cas, ces filles-mères abandonnées par le co-géniteur vivent dans une atmosphère familiale dégradée qui peut même aboutir à leur rejet pur et simple de la concession familiale.

A Bobo-Dioulasso, le phénomène d’abandon d’enfants évolue crescendo si l’on se fie aux statistiques fournies par Justin Lenivo Sanou, chef du service de la protection de l’enfant et de l’adolescent de la direction provinciale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Houet. Il présente une évolution du phénomène en dent de scie, selon les trimestres. « Les cas les plus fréquents concernent les nouveau-nés abandonnés », précise le fonctionnaire de l’Action sociale qui indique aussi que son service a quelques fois eu affaire à des enfants de 2 à 3 ans abandonnés en cours de croissance par des mères. A cela, il faut ajouter les cas d’enfants de tous âges abandonnés, parce qu’étant nés de relations incestueuses, et les cas d’enfants expressément conduits auprès des services de l’Action sociale par leurs mères qui s’avouent incapables de garantir le minimum vital à leur nourrisson. Mais dans bien des cas, ajoute M. Sanou, les enquêtes montrent par la suite qu’il s’agit surtout de filles qui ignorent ou qui n’ont aucune nouvelle des géniteurs de leurs enfants.

Surpopulation dans les orphelinats

Les enfants retrouvés dans les rues sont systématiquement placés dans des orphelinats, ou autres centres d’accueil. Ils y bénéficient de meilleures conditions pour leur croissance. De là, ils sont destinés à des familles d’accueil par le biais du système d’adoption national ou international. Suite à une décision prise en plénière à la justice et en présence des responsables de l’Action sociale, l’enfant adopté devient fils ou fille légitime de la famille d’adoption et plus personne d’autre ne peut revendiquer sa paternité.

Dans la ville de Sya, on compte 12 orphelinats. A Den kanu (situé au secteur n° 25 de Bobo-Dioulasso) par exemple, les enfants qui y séjournaient à notre passage, à la date du 11 avril 2012, étaient au nombre de 48, dont 16 enfants abandonnés. « Je ne saurais donner un chiffre précis sur le nombre total d’enfants retrouvés et accueillis dans le centre, mais nous en recevons en permanence », déclare la responsable du Centre, Sœur Agathe Diarra. Ces enfants sont d’abord reçus par l’Action sociale avant d’être placés dans les centres d’accueil. Là-bas, ils sont confiés à des « mamans » qui prennent soins d’eux jusqu’à l’âge de deux ans. Il en est de même à l’orphelinat « le Nid » qui a à sa charge 28 nourrissons dont 11 enfants abandonnés. Au village SOS Dafra (situé à Sarfalao), les enfants acquièrent directement une famille. Ils peuvent y rester jusqu’à l’âge de 28 ans (pour ceux qui suivent de longues études). Les structures d’accueil qui sont dans l’humanitaire ne sont pourtant pas dotées de moyens financiers conséquents. Elles se contentent d’une subvention venant de l’Etat.

Ce que dit la loi

Chez le procureur du Faso, près le Tribunal grande instance de Bobo-Dioulasso, 18 dossiers portant sur des cas d’abandon d’enfants ont été répertoriés dans l’intervalle du 1er janvier 2010 au 31 janvier 2012. « En matière juridique, il faut comprendre que l’abandon d’enfants est classé en 2 catégories : le délaissement d’enfants ou l’exposition d’enfants et l’infanticide », explique Prosper Zerbo, substitut du Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance (TGI) de Bobo-Dioulasso.

Selon l’article 391 du code pénal, a-t-il précisé, le délaissement d’enfants correspond à son abandon ou son exposition dans un lieu sans aucune protection par une personne (mère, père, oncle, tante...) qui en a la garde. Pour les cas portés jusque-là devant les juges, confie Prosper Zerbo, les raisons évoquées par les prévenues n’ont rien de très original. « Elles sont très souvent des filles célibataires. Le refus de paternité est généralement la raison qu’elles avancent », a-t-il dit. Pourtant, a rappelé, le substitut du procureur, l’abandon d’enfants est catégorisé comme délit pour une peine allant de 1 à 3 ans de prison. Le Code pénal prévoit aussi, a ajouté le magistrat, des sanctions allant de 1 à 3 ans de prison ferme et le paiement d’une amende de 500 000 à 1 000 000 de F CFA, contre les complices, en cas de poursuite judiciaire, suite à un cas d’abandon d’enfants. En outre, et comme le stipule l’article 391 du Code pénal, les peines peuvent aller de 5 à 10 ans lorsque la nature de l’infraction change et devient criminelle. Si le délaissement de l’enfant entraîne sa mort, la peine ira de 10 à 20 ans de prison, voire, à un emprisonnement à vie. C’est donc dire à quel point l’acte d’abandon d’enfants est réprimé.

Comment réduire le phénomène ?

Il faut impérativement une bonne sensibilisation sur la sexualité des filles. C’est du moins la conviction de Justin Lenivo Sanou qui préconise aussi l’application systématique des sanctions, dans toute leur rigueur, à l’encontre des auteurs et complices d’actes d’abandon d’enfants. La fille, dit-il, doit toujours être consciente de sa vulnérabilité quand il s’agit de sortir avec un homme.

Bintou, mère de cinq filles pointe un doigt accusateur sur les parents dont la responsabilité, selon elle, est plus évidente : « J’avoue que je parle rarement de sexualité avec mes filles. La dernière a récemment eu recours à un avortement clandestin et les conséquences n’ont pas été minces », confie-t-elle. Pour Sy Sibleflan Traoré, directeur de « SOS village Dafra », une des solutions pour réduire le phénomène serait le renforcement du niveau de responsabilisation de la famille. Il trouve par ailleurs qu’il est nécessaire de travailler à améliorer le taux d’utilisation des méthodes contraceptives disponibles.

A côté de l’abandon des enfants, l’avortement

Plutôt que de laisser évoluer la grossesse jusqu’à son terme pour ensuite en jeter le fruit dans un WC ou un tas d’immondice, certaines filles s’adonnent à l’avortement devenu un fléau au Burkina Faso. Elles le font de manière clandestine sans penser aux conséquences qui peuvent être désastreuses. A l’hôpital Souro Sanou, près de 400 jeunes filles sont admises chaque année, suite à des complications liées à l’avortement clandestin, explique Fatima Diakité, une des sages-femmes du centre de soin, qui précise que ces chiffres sont loin de refléter l’ampleur réel du phénomène étant entendu qu’il y a des centaines d’autres cas enregistrés dans les autres formations sanitaires ou qui échappent aux dispositifs de santé.

En fin 2011, une mère a ordonné à sa fille de jeter dans les WC de l’hôpital Sanou Souro, le nouveau-né qu’elle venait d’avoir. Ces cas, confie la sage- femme sont légion. Et les fautives avancent toujours les mêmes justificatifs : pauvreté, refus de paternité, pesanteurs socioculturelles (déshonneur de la famille ...). Selon les résultats d’une étude menée en 2006 par le professeur Moussa Bambara, deux filles sur trois qui tombent enceinte dans la ville de Bobo-Dioulasso, optent pour l’avortement. Pour cela, elles prennent des produits très dangereux qui leur provoquent des insuffisances rénales. Celles qui passent par ce chemin sont, indique-t-il, le plus souvent illettrées. « Les plus instruites connaissent certaines méthodes qui empêchent l’ovulation », souligne le professeur qui relance le débat sur la légalisation de l’avortement au Burkina Faso.

Témoignage d’Angèle une fille-mère de 31 ans vivant à Houndé

« Je pensais que toute la période de ma grossesse était le pire moment de mon existence. Mais je m’étais trompée. Le pire était à venir. Au début, j’ai voulu avorter parce que j’étais dans une classe d’examen. Après réflexion, je suis revenue à la raison. J’ai été répudiée de la maison et je suis allée rester chez ma tante.

A la suite de l’accouchement, je suis rentrée en famille. Et c’est alors que les problèmes vont commencer. Les mésententes avec ma mère et mes frères se sont accentuées. Il arrivait que l’on exige à ce que je paie l’eau que j’utilisais pour ma toilette et celle de mon enfant. Un jour, alors que mon bébé avait 4 mois, ma mère m’a demandé d’aller le remettre à son père, ou de le jeter au cas contraire. Ce jour-là, je suis sortie et j’ai pris la direction de la brousse. En chemin, j’ai pensé à la douleur de la maternité et surtout à l’enfant que j’aimais beaucoup. Malgré tout, j’étais habitée par l’envie de m’en débarrasser pour mettre fin à ma souffrance. Heureusement je me suis résolue à ne pas me séparer de mon enfant, à le garder et à me battre toute seule pour m’en sortir. Mon enfant a aujourd’hui 10 ans et il est en classe de CM1. Il vit avec moi et je suis fière de lui ».

Notre priorité :

Des dizaines de nouveaux nés abandonnés dans des conditions atroces et inhumaines.

Bobo Dioulasso est en passe de devenir la CAPITALE des abandons de nouveaux nés au Burkina-Faso.

Les pouponnières du secteur sont devenues obsolètes face à cette montée d’abandon. Plus de place, pas assez de personnels et en manque de tout.

Nous avons là, un véritable drame humanitaire qui touche véritablement des bébés dès leurs premières heures de vie.

Nous-mêmes qui travaillons dans l’humanitaire, nous sommes tous très profondément meurtri par cette vague tueuse de nouveaux nés.

Surtout que cette vague dure depuis plusieurs années et que le nombre de bébés abandonnés est en augmentation. D’où l’urgence de venir en aide très rapidement aux hôpitaux, crèches, pouponnières…Etc. pour les aider dans leurs actions, dans leurs mobilisations pour sauver le plus de bébés possibles.

Dans l’urgence, mais aussi pour nous aider à mettre notre projet (aujourd’hui prioritaire) en action le plus rapidement possible sur le terrain, il faudrait créer un centre d’accueil sur place qui nous permettra d'aider:

- financièrement les structures déjà en place pour ces jeunes filles et l'accompagnement pour sauver leur bébé.

(Afin d'éviter un maximum d'abandon comme c'est le cas aujourd'hui.)

- Récolter ou acheter un maximum de produits d'hygiène, vêtements, nourriture, soins.....etc.

- et surtout dans le futur pouvoir recevoir des bénévoles de la santé et autres pour renforcer ponctuellement les équipes médicales du secteur.

En effet, devant l’ampleur de ce désastre, il va de soit qu’il y à un énorme manque d’information et d’aide vis-à-vis des futurs jeunes filles-mères qui dans l’affolement de leur grossesse et du « quand dira-t-on » prennent une décision dans un contexte de peur insoutenable de l’entourage qu’elles doivent gérer seules et sans aucune connaissance. Nous devons intervenir avant qu’elles ne commettent l’irréparable en apportant sur place la connaissance et les moyens pour éviter la grossesse non désirée. Pour celles où il est déjà trop tard, leur apporter un soutiens moral, une présence et un suivis médical afin d’éviter le drame.

Nous lançons aujourd’hui un appel national et international à tout donateur pour la survie de ces bébés. Faite un don selon vos possibilités, mais faite un geste pour eux.

Un grand merci d’avance à tous

Le Président



 
  Actualité sur Doneo

- Don le plus important : 2.81 € grâce à un achat chez La Redoute le 2009-09-21.

- Dernier don : 1.69 € grâce à un achat chez Brandalley le 2011-06-22.
 
Le mot du responsable
Je suis né le 31 mars 1959 à Bamako au Mali. De parents Français. J'ai vécu 18 ans en Afrique dans divers pays, ce qui m'a permis de constater certains faits très douloureux à ce souvenir. J'ai créé mon association pour pouvoir aider le peuple du Burkina-Faso à la suite d'une rencontre avec le Président de l'association FODUS à Ouagadougou. Cette personne à était pour moi le déclic que j'attendais depuis longtemps pour venir en aide aux populations pauvres de ce continent.
Thierry PONTAC
Président
 

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